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James Chedburn
"Au fil du cirque"
vernissage le jeudi 5 mai 2011 de 18h à 21h
28 avril > 4 juin 2011
dans le cadre d’Art Saint-Germain-des-Prés du 19 au 22 mai 2011
ouverture exceptionnelle le dimanche 22 mai
Funambule et Bric à brac
Le bouillon « Kub » soutient le monde, titan de la boîte de conserve émoustillée de rouille. Il socle un petit train où tous les animaux de la ménagerie : le lion, l’éléphant, le rhinocéros… tournent autour de la Terre guidés par la reine de cœur. Un cheval de cirque couronné d’une plume blanche attend son écuyère en piaffant. Il tourne sur son piédestal grâce à une jolie manivelle de cuivre.
Le cirque a pris le train, s’arrête de ville en ville dans l’ouest américain. Buffalo Bill est là et les bisons sont morts. Des étoiles plein les yeux, les enfants regardent le grand chapiteau de toile se déployer vers le ciel.
Funambule dansant sur le fil de la création, James Chedburn aime faire revivre les objets. Les vieilles boîtes en fer de sucres, de chocolats, d’épices et de thés, devenues récipiendaires d’aiguilles, de clous, de vis et d’écrous, après être passées par toutes sortes de mains inconnues les voilà avalées par une sculpture. Les objets nous survivent et gardent peut-être encore la patine des regards et l’empreinte des doigts qui les ont effleurés. Au bord du Lac Victoria, près des cataractes, il était une fois une boîte de thé, quand le thé fut fini dans l’odeur de la poudre, on y rangea des balles. Sur le cadavre du soldat, un autre a pris la boîte, il l’a ramenée dans son garage d’une ville de banlieue où recouverte de poussière et emplie de joins, elle s’ennuie de l’Afrique.
Le fil de fer se déroule en courbes déliées et dessine les humains et les bêtes. Le mouvement crée la surprise dans la nostalgie de la simplicité de la mécanique. Une silhouette en appelle une autre, les personnages prennent forme et vie du bout des doigts l’artiste a capturé l’âme des bêtes et des hommes, sculpté un univers où le merveilleux n’est plus l’apanage de l’enfance.
Le spectacle peut commencer : le fantastique cirque mécanique de James Chedburn est né.
Lélia Mordoch
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28 avril > 4 juin 2011
dans le cadre d’Art Saint-Germain-des-Prés du 19 au 22 mai 2011
ouverture exceptionnelle le dimanche 22 mai
Funambule et Bric à brac
Le bouillon « Kub » soutient le monde, titan de la boîte de conserve émoustillée de rouille. Il socle un petit train où tous les animaux de la ménagerie : le lion, l’éléphant, le rhinocéros… tournent autour de la Terre guidés par la reine de cœur. Un cheval de cirque couronné d’une plume blanche attend son écuyère en piaffant. Il tourne sur son piédestal grâce à une jolie manivelle de cuivre.
Le cirque a pris le train, s’arrête de ville en ville dans l’ouest américain. Buffalo Bill est là et les bisons sont morts. Des étoiles plein les yeux, les enfants regardent le grand chapiteau de toile se déployer vers le ciel.
Funambule dansant sur le fil de la création, James Chedburn aime faire revivre les objets. Les vieilles boîtes en fer de sucres, de chocolats, d’épices et de thés, devenues récipiendaires d’aiguilles, de clous, de vis et d’écrous, après être passées par toutes sortes de mains inconnues les voilà avalées par une sculpture. Les objets nous survivent et gardent peut-être encore la patine des regards et l’empreinte des doigts qui les ont effleurés. Au bord du Lac Victoria, près des cataractes, il était une fois une boîte de thé, quand le thé fut fini dans l’odeur de la poudre, on y rangea des balles. Sur le cadavre du soldat, un autre a pris la boîte, il l’a ramenée dans son garage d’une ville de banlieue où recouverte de poussière et emplie de joins, elle s’ennuie de l’Afrique.
Le fil de fer se déroule en courbes déliées et dessine les humains et les bêtes. Le mouvement crée la surprise dans la nostalgie de la simplicité de la mécanique. Une silhouette en appelle une autre, les personnages prennent forme et vie du bout des doigts l’artiste a capturé l’âme des bêtes et des hommes, sculpté un univers où le merveilleux n’est plus l’apanage de l’enfance.
Le spectacle peut commencer : le fantastique cirque mécanique de James Chedburn est né.
Lélia Mordoch
James Chedburn
"Au fil du cirque"
vernissage le jeudi 5 mai 2011 de 18h à 21h
28 avril > 4 juin 2011
dans le cadre d’Art Saint-Germain-des-Prés du 19 au 22 mai 2011
ouverture exceptionnelle le dimanche 22 mai
Funambule et Bric à brac
Le bouillon « Kub » soutient le monde, titan de la boîte de conserve émoustillée de rouille. Il socle un petit train où tous les animaux de la ménagerie : le lion, l’éléphant, le rhinocéros… tournent autour de la Terre guidés par la reine de cœur. Un cheval de cirque couronné d’une plume blanche attend son écuyère en piaffant. Il tourne sur son piédestal grâce à une jolie manivelle de cuivre.
Le cirque a pris le train, s’arrête de ville en ville dans l’ouest américain. Buffalo Bill est là et les bisons sont morts. Des étoiles plein les yeux, les enfants regardent le grand chapiteau de toile se déployer vers le ciel.
Funambule dansant sur le fil de la création, James Chedburn aime faire revivre les objets. Les vieilles boîtes en fer de sucres, de chocolats, d’épices et de thés, devenues récipiendaires d’aiguilles, de clous, de vis et d’écrous, après être passées par toutes sortes de mains inconnues les voilà avalées par une sculpture. Les objets nous survivent et gardent peut-être encore la patine des regards et l’empreinte des doigts qui les ont effleurés. Au bord du Lac Victoria, près des cataractes, il était une fois une boîte de thé, quand le thé fut fini dans l’odeur de la poudre, on y rangea des balles. Sur le cadavre du soldat, un autre a pris la boîte, il l’a ramenée dans son garage d’une ville de banlieue où recouverte de poussière et emplie de joins, elle s’ennuie de l’Afrique.
Le fil de fer se déroule en courbes déliées et dessine les humains et les bêtes. Le mouvement crée la surprise dans la nostalgie de la simplicité de la mécanique. Une silhouette en appelle une autre, les personnages prennent forme et vie du bout des doigts l’artiste a capturé l’âme des bêtes et des hommes, sculpté un univers où le merveilleux n’est plus l’apanage de l’enfance.
Le spectacle peut commencer : le fantastique cirque mécanique de James Chedburn est né.
Lélia Mordoch
James Chedburn
"Au fil du cirque"
vernissage le jeudi 5 mai 2011 de 18h à 21h
28 avril > 4 juin 2011
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ouverture exceptionnelle le dimanche 22 mai
Funambule et Bric à brac
Le bouillon « Kub » soutient le monde, titan de la boîte de conserve émoustillée de rouille. Il socle un petit train où tous les animaux de la ménagerie : le lion, l’éléphant, le rhinocéros… tournent autour de la Terre guidés par la reine de cœur. Un cheval de cirque couronné d’une plume blanche attend son écuyère en piaffant. Il tourne sur son piédestal grâce à une jolie manivelle de cuivre.
Le cirque a pris le train, s’arrête de ville en ville dans l’ouest américain. Buffalo Bill est là et les bisons sont morts. Des étoiles plein les yeux, les enfants regardent le grand chapiteau de toile se déployer vers le ciel.
Funambule dansant sur le fil de la création, James Chedburn aime faire revivre les objets. Les vieilles boîtes en fer de sucres, de chocolats, d’épices et de thés, devenues récipiendaires d’aiguilles, de clous, de vis et d’écrous, après être passées par toutes sortes de mains inconnues les voilà avalées par une sculpture. Les objets nous survivent et gardent peut-être encore la patine des regards et l’empreinte des doigts qui les ont effleurés. Au bord du Lac Victoria, près des cataractes, il était une fois une boîte de thé, quand le thé fut fini dans l’odeur de la poudre, on y rangea des balles. Sur le cadavre du soldat, un autre a pris la boîte, il l’a ramenée dans son garage d’une ville de banlieue où recouverte de poussière et emplie de joins, elle s’ennuie de l’Afrique.
Le fil de fer se déroule en courbes déliées et dessine les humains et les bêtes. Le mouvement crée la surprise dans la nostalgie de la simplicité de la mécanique. Une silhouette en appelle une autre, les personnages prennent forme et vie du bout des doigts l’artiste a capturé l’âme des bêtes et des hommes, sculpté un univers où le merveilleux n’est plus l’apanage de l’enfance.
Le spectacle peut commencer : le fantastique cirque mécanique de James Chedburn est né.
Lélia Mordoch
James Chedburn
"Au fil du cirque"
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28 avril > 4 juin 2011
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ouverture exceptionnelle le dimanche 22 mai
Funambule et Bric à brac
Le bouillon « Kub » soutient le monde, titan de la boîte de conserve émoustillée de rouille. Il socle un petit train où tous les animaux de la ménagerie : le lion, l’éléphant, le rhinocéros… tournent autour de la Terre guidés par la reine de cœur. Un cheval de cirque couronné d’une plume blanche attend son écuyère en piaffant. Il tourne sur son piédestal grâce à une jolie manivelle de cuivre.
Le cirque a pris le train, s’arrête de ville en ville dans l’ouest américain. Buffalo Bill est là et les bisons sont morts. Des étoiles plein les yeux, les enfants regardent le grand chapiteau de toile se déployer vers le ciel.
Funambule dansant sur le fil de la création, James Chedburn aime faire revivre les objets. Les vieilles boîtes en fer de sucres, de chocolats, d’épices et de thés, devenues récipiendaires d’aiguilles, de clous, de vis et d’écrous, après être passées par toutes sortes de mains inconnues les voilà avalées par une sculpture. Les objets nous survivent et gardent peut-être encore la patine des regards et l’empreinte des doigts qui les ont effleurés. Au bord du Lac Victoria, près des cataractes, il était une fois une boîte de thé, quand le thé fut fini dans l’odeur de la poudre, on y rangea des balles. Sur le cadavre du soldat, un autre a pris la boîte, il l’a ramenée dans son garage d’une ville de banlieue où recouverte de poussière et emplie de joins, elle s’ennuie de l’Afrique.
Le fil de fer se déroule en courbes déliées et dessine les humains et les bêtes. Le mouvement crée la surprise dans la nostalgie de la simplicité de la mécanique. Une silhouette en appelle une autre, les personnages prennent forme et vie du bout des doigts l’artiste a capturé l’âme des bêtes et des hommes, sculpté un univers où le merveilleux n’est plus l’apanage de l’enfance.
Le spectacle peut commencer : le fantastique cirque mécanique de James Chedburn est né.
Lélia Mordoch
James Chedburn
"Au fil du cirque"
vernissage le jeudi 5 mai 2011 de 18h à 21h
28 avril > 4 juin 2011
dans le cadre d’Art Saint-Germain-des-Prés du 19 au 22 mai 2011
ouverture exceptionnelle le dimanche 22 mai
Funambule et Bric à brac
Le bouillon « Kub » soutient le monde, titan de la boîte de conserve émoustillée de rouille. Il socle un petit train où tous les animaux de la ménagerie : le lion, l’éléphant, le rhinocéros… tournent autour de la Terre guidés par la reine de cœur. Un cheval de cirque couronné d’une plume blanche attend son écuyère en piaffant. Il tourne sur son piédestal grâce à une jolie manivelle de cuivre.
Le cirque a pris le train, s’arrête de ville en ville dans l’ouest américain. Buffalo Bill est là et les bisons sont morts. Des étoiles plein les yeux, les enfants regardent le grand chapiteau de toile se déployer vers le ciel.
Funambule dansant sur le fil de la création, James Chedburn aime faire revivre les objets. Les vieilles boîtes en fer de sucres, de chocolats, d’épices et de thés, devenues récipiendaires d’aiguilles, de clous, de vis et d’écrous, après être passées par toutes sortes de mains inconnues les voilà avalées par une sculpture. Les objets nous survivent et gardent peut-être encore la patine des regards et l’empreinte des doigts qui les ont effleurés. Au bord du Lac Victoria, près des cataractes, il était une fois une boîte de thé, quand le thé fut fini dans l’odeur de la poudre, on y rangea des balles. Sur le cadavre du soldat, un autre a pris la boîte, il l’a ramenée dans son garage d’une ville de banlieue où recouverte de poussière et emplie de joins, elle s’ennuie de l’Afrique.
Le fil de fer se déroule en courbes déliées et dessine les humains et les bêtes. Le mouvement crée la surprise dans la nostalgie de la simplicité de la mécanique. Une silhouette en appelle une autre, les personnages prennent forme et vie du bout des doigts l’artiste a capturé l’âme des bêtes et des hommes, sculpté un univers où le merveilleux n’est plus l’apanage de l’enfance.
Le spectacle peut commencer : le fantastique cirque mécanique de James Chedburn est né.
Lélia Mordoch
James Chedburn
"Au fil du cirque"
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28 avril > 4 juin 2011
dans le cadre d’Art Saint-Germain-des-Prés du 19 au 22 mai 2011
ouverture exceptionnelle le dimanche 22 mai
Funambule et Bric à brac
Le bouillon « Kub » soutient le monde, titan de la boîte de conserve émoustillée de rouille. Il socle un petit train où tous les animaux de la ménagerie : le lion, l’éléphant, le rhinocéros… tournent autour de la Terre guidés par la reine de cœur. Un cheval de cirque couronné d’une plume blanche attend son écuyère en piaffant. Il tourne sur son piédestal grâce à une jolie manivelle de cuivre.
Le cirque a pris le train, s’arrête de ville en ville dans l’ouest américain. Buffalo Bill est là et les bisons sont morts. Des étoiles plein les yeux, les enfants regardent le grand chapiteau de toile se déployer vers le ciel.
Funambule dansant sur le fil de la création, James Chedburn aime faire revivre les objets. Les vieilles boîtes en fer de sucres, de chocolats, d’épices et de thés, devenues récipiendaires d’aiguilles, de clous, de vis et d’écrous, après être passées par toutes sortes de mains inconnues les voilà avalées par une sculpture. Les objets nous survivent et gardent peut-être encore la patine des regards et l’empreinte des doigts qui les ont effleurés. Au bord du Lac Victoria, près des cataractes, il était une fois une boîte de thé, quand le thé fut fini dans l’odeur de la poudre, on y rangea des balles. Sur le cadavre du soldat, un autre a pris la boîte, il l’a ramenée dans son garage d’une ville de banlieue où recouverte de poussière et emplie de joins, elle s’ennuie de l’Afrique.
Le fil de fer se déroule en courbes déliées et dessine les humains et les bêtes. Le mouvement crée la surprise dans la nostalgie de la simplicité de la mécanique. Une silhouette en appelle une autre, les personnages prennent forme et vie du bout des doigts l’artiste a capturé l’âme des bêtes et des hommes, sculpté un univers où le merveilleux n’est plus l’apanage de l’enfance.
Le spectacle peut commencer : le fantastique cirque mécanique de James Chedburn est né.
Lélia Mordoch
James Chedburn
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28 avril > 4 juin 2011
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ouverture exceptionnelle le dimanche 22 mai
Funambule et Bric à brac
Le bouillon « Kub » soutient le monde, titan de la boîte de conserve émoustillée de rouille. Il socle un petit train où tous les animaux de la ménagerie : le lion, l’éléphant, le rhinocéros… tournent autour de la Terre guidés par la reine de cœur. Un cheval de cirque couronné d’une plume blanche attend son écuyère en piaffant. Il tourne sur son piédestal grâce à une jolie manivelle de cuivre.
Le cirque a pris le train, s’arrête de ville en ville dans l’ouest américain. Buffalo Bill est là et les bisons sont morts. Des étoiles plein les yeux, les enfants regardent le grand chapiteau de toile se déployer vers le ciel.
Funambule dansant sur le fil de la création, James Chedburn aime faire revivre les objets. Les vieilles boîtes en fer de sucres, de chocolats, d’épices et de thés, devenues récipiendaires d’aiguilles, de clous, de vis et d’écrous, après être passées par toutes sortes de mains inconnues les voilà avalées par une sculpture. Les objets nous survivent et gardent peut-être encore la patine des regards et l’empreinte des doigts qui les ont effleurés. Au bord du Lac Victoria, près des cataractes, il était une fois une boîte de thé, quand le thé fut fini dans l’odeur de la poudre, on y rangea des balles. Sur le cadavre du soldat, un autre a pris la boîte, il l’a ramenée dans son garage d’une ville de banlieue où recouverte de poussière et emplie de joins, elle s’ennuie de l’Afrique.
Le fil de fer se déroule en courbes déliées et dessine les humains et les bêtes. Le mouvement crée la surprise dans la nostalgie de la simplicité de la mécanique. Une silhouette en appelle une autre, les personnages prennent forme et vie du bout des doigts l’artiste a capturé l’âme des bêtes et des hommes, sculpté un univers où le merveilleux n’est plus l’apanage de l’enfance.
Le spectacle peut commencer : le fantastique cirque mécanique de James Chedburn est né.
Lélia Mordoch
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28 avril > 4 juin 2011
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ouverture exceptionnelle le dimanche 22 mai
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"Au fil du cirque"
vernissage le jeudi 5 mai 2011 de 18h à 21h
28 avril > 4 juin 2011
dans le cadre d’Art Saint-Germain-des-Prés du 19 au 22 mai 2011
ouverture exceptionnelle le dimanche 22 mai
Funambule et Bric à brac
Le bouillon « Kub » soutient le monde, titan de la boîte de conserve émoustillée de rouille. Il socle un petit train où tous les animaux de la ménagerie : le lion, l’éléphant, le rhinocéros… tournent autour de la Terre guidés par la reine de cœur. Un cheval de cirque couronné d’une plume blanche attend son écuyère en piaffant. Il tourne sur son piédestal grâce à une jolie manivelle de cuivre.
Le cirque a pris le train, s’arrête de ville en ville dans l’ouest américain. Buffalo Bill est là et les bisons sont morts. Des étoiles plein les yeux, les enfants regardent le grand chapiteau de toile se déployer vers le ciel.
Funambule dansant sur le fil de la création, James Chedburn aime faire revivre les objets. Les vieilles boîtes en fer de sucres, de chocolats, d’épices et de thés, devenues récipiendaires d’aiguilles, de clous, de vis et d’écrous, après être passées par toutes sortes de mains inconnues les voilà avalées par une sculpture. Les objets nous survivent et gardent peut-être encore la patine des regards et l’empreinte des doigts qui les ont effleurés. Au bord du Lac Victoria, près des cataractes, il était une fois une boîte de thé, quand le thé fut fini dans l’odeur de la poudre, on y rangea des balles. Sur le cadavre du soldat, un autre a pris la boîte, il l’a ramenée dans son garage d’une ville de banlieue où recouverte de poussière et emplie de joins, elle s’ennuie de l’Afrique.
Le fil de fer se déroule en courbes déliées et dessine les humains et les bêtes. Le mouvement crée la surprise dans la nostalgie de la simplicité de la mécanique. Une silhouette en appelle une autre, les personnages prennent forme et vie du bout des doigts l’artiste a capturé l’âme des bêtes et des hommes, sculpté un univers où le merveilleux n’est plus l’apanage de l’enfance.
Le spectacle peut commencer : le fantastique cirque mécanique de James Chedburn est né.
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cv James Chedburn